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Efficace, légal, opérationnel : votre module « Médias négatifs » coche-t-il toutes les cases ?

Efficace, légal, opérationnel : votre module « Médias négatifs » coche-t-il toutes les cases ?

Ce qu’on entend par « Médias négatifs »

En LCB-FT, les médias négatifs désignent toutes les informations librement accessibles qui peuvent faire émerger un soupçon sur un client ou un bénéficiaire effectif : enquêtes en cours, procédures judiciaires, articles de presse évoquant des faits de corruption, de fraude ou de financement d’activités illicites.Ces signaux ne constituent pas des preuves au sens strict, mais ils doivent être pris au sérieux. L’ACPR rappelle régulièrement que les établissements assujettis ont l’obligation de rechercher et d’exploiter ces informations lorsqu’elles sont disponibles.
Dans plusieurs décisions de sa commission des sanctions, elle sanctionne non pas l’absence d’une alerte en particulier, mais l’absence d’un dispositif efficace de collecte, de traitement et de prise en compte des informations négatives disponibles dans les médias ou les bases publiques. Autrement dit, ignorer ces sources, c’est s’exposer à un grief pour défaut d’organisation ou de vigilance.

Les risques d’un dispositif médias négatifs mal conçu

Un module Médias négatifs mal calibré, c’est un angle mort dans la conformité, qui vous expose à différents risques :

  • Risque de faux négatifs : ne pas détecter qu’un client a été impliqué dans une affaire sensible peut conduire à classer à tort un profil en « risque faible ».
  • Risque de faux positifs : des alertes mal ciblées, générées à partir de contenus obsolètes ou sans lien réel avec les enjeux LCB-FT, créent une surcharge inutile pour les équipes.
  • Risque réglementaire : l’ACPR n’exige pas un résultat, mais une organisation. Et elle attend des outils robustes, surtout dans les structures de taille significative.
  • Risque RGPD : toute alerte fondée sur une donnée non fiable, trop ancienne ou mal exploitée expose à des critiques, voire à des sanctions.
  • Risque réputationnel et juridique : diffuser une information erronée ou incomplète sur une personne, même en interne, peut engager la responsabilité de l’établissement.

Ce que montrent ces risques, c’est qu’un module Médias négatifs doit être maîtrisé de bout en bout : sources, déclenchement, traitement, conservation.

Ce qu’on attend d’un bon module Médias Négatifs :

Les équipes conformité ont aujourd’hui besoin d’outils concrets, fiables et rapides à utiliser. Un bon module Médias négatifs doit répondre à plusieurs exigences clés : 

Pertinence :

Toutes les alertes ne se valent pas. Il ne s’agit pas d’agréger tous les articles qui contiennent le nom d’un client, mais de faire émerger les contenus ayant un impact réel sur son niveau de risque. Cela suppose des critères d’analyse robustes, un bon filtrage sémantique, et un système de priorisation clair.

Gain de temps :

C’est un critère déterminant. Le module doit faire gagner du temps, pas en faire perdre. Cela implique des interfaces lisibles, des alertes contextualisées, des systèmes de mise à jour automatisés et des outils d’aide à la qualification.
Un bon module ne noie pas les analystes dans un flot d’informations. Il les aide à décider vite et bien.

Conformité intégrée

Le RGPD n’interdit pas l’usage des médias négatifs. Il l’encadre. Un bon module intègre des sources publiques, une conservation limitée, une documentation des traitements et un droit de réponse garanti.
Autrement dit : ce n’est pas à l’utilisateur final de porter la charge de la conformité. L’outil la prend en charge dès sa conception.

Lisibilité et traçabilité

Chaque alerte doit pouvoir être comprise, documentée et tracée. C’est essentiel pour motiver une décision (vigilance renforcée, déclaration de soupçon…), répondre à une demande de droit d’accès, ou justifier une classification dans un audit ou un contrôle.
L’outil n’est pas là pour remplacer l’humain, mais pour lui donner les bons éléments au bon moment.

Et chez BeCLM ?

Chez BeCLM, nous avons conçu notre module Médias négatifs avec un objectif clair : répondre aux besoins opérationnels des équipes conformité tout en intégrant nativement l’ensemble les exigences réglementaires. Concrètement :

  • les sources sont fiables, publiques, vérifiées,
  • les alertes sont croisées et pondérées pour limiter le bruit,
  • les données sont mises à jour régulièrement et organisées dans le temps,
  • chaque fiche rappelle les grands principes de droit (présomption d’innocence, droit de réponse),et le traitement est encadré juridiquement de bout en bout (AIPD, registre, mentions…).

C’est un outil qui structure l’information, pas qui la « déverse ».
Et qui fait gagner du temps aux équipes, tout en réduisant les zones d’incertitude.

Pour conclure :

Intégrer les médias négatifs, c’est renforcer l’intelligence du dispositif LCB-FT : capter les signaux faibles au bon moment, là où les données déclaratives et documentaires ne suffisent plus.Mais pour que ces signaux soient utiles, encore faut-il les traiter avec méthode. Il ne suffit pas d’agréger des contenus. Il faut un module qui trie, alerte, documente, et respecte les règles — sans ralentir les équipes.

Chez BeCLM, c’est cette promesse que nous avons tenue :
Un module pensé pour l’usage terrain.
Des alertes exploitables, pas envahissantes.
Un cadre légal robuste, intégré dès la conception

Parce que conformité et légalité sont des pré-requis.
L’efficacité, c’est ce que BeCLM vous apporte en plus.

Pour découvrir notre module Médias Négatifs, contactez Elie Lafin,
il se fera un plaisir de répondre à vos questions :

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